Mai 68 : «Ils sont tous des juifs allemands»
Commentaires
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"...les Juifs gardent ancrée en eux cette mission qui incombe à Israël de mener l’humanité à son accomplissement".
Vous délirez complètement !
Einstein est dépassé par l'actualité récente et un plagiaire, Freud est un imposteur, et Marx un dément. Il n'y a pas de peuple élu, on a pas voté ! -
Ah, je comprends que ça te chiffonne, leVoix... La jalousie est un sentiment humain. Néanmoins, il faut bien se rendre à l'évidence : que ça te plaise ou non, les Juifs sont très souvent à l'origine de mouvement révolutionnaires. Tu peux ne pas aimer Einstein, ne pas aimer Freud, ne pas aimer Karl Marx, ne pas aimer Krivine ou Cohn Bendit, tu peux pester contre tous les Juifs célèbres de la planète, tu peux ne pas aimer Israël, mais ça ne change rien au rôle fondamental qu'ils ont joué, et jouent encore aujourd'hui, dans l'Histoire.
Tu confonds peuple et religion et tu reproches à la religion juive de parler de peuple élu. Pourtant les deux grandes religions qui ont succédé à la révolution monothéiste juive (le christianisme et l'islam) se prétendent aussi être élues de Dieu.
Si je puis te donner un conseil : s'il est humain de ressentir de la jalousie, il est stupide et grave de baser son ressentiment sur ce seul sentiment. Pour reprocher une chose à quelqu'un, il faut que cette personne ait commis des actions grave et que cela soit prouvé. Il ne suffit pas d'insulter en traitant les uns de "plagiaires" (de qui ? De toi ?), d'autres d' "imposteurs" et d'autres encore de "déments", il ne suffit pas de parler de "complot juif mondial", d'Etat "colonisateur" et "criminel", il faut encore s'assurer que cela est bien vrai -et non le fruit d'une propagande hideuse qui tait son nom, d' être en mesure de le prouver et d'être de bonne foi.
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à 'Ofek 'Enayim,
Tu n'as absolument rien compris mon cher...
LAVOIX est juif et il n'y a aucune parcelle de jalousie dans ses propos. Car parler de mission juive à propos de 68 c'est de la rigolade et ce qu'il dit des auteurs cités est exact. Je mettrais un bémol concernant Marx que j'aime beaucoup et qui est considéré comme un antisémite par les juifs qui délirent comme toi et, hélas, il y en a beaucoup. Car trouver de la jalousie dans ces commentaires, c'est du délire -
"Est-ce une tradition juive que de vouloir changer le monde et de s’y engager ?"
Vous diriez ça aussi pour les Juifs d'Israël qui mène une politique d'Apartheid contre les Palestiniens ? C'est révolutionnaire, le massacre de Gaza ? -
en attendant que vous receviez réponse, Davesnes, j'aurais tendance à dire que l'affirmation selon laquelle la victoire israélienne de 67 aurait marqué un retour à soi d'une "identité plus authentiquement juive et individuelle" est hautement contestable -tant du point de vue politique que du point de vue juif.
1) du point de vue politique : c'est ici de 67 et donc d'un... avant 68, qu'il est question ; or je n'ai pas entendu parler de juifs qui auraient alors déserté le terrain de la lutte sociale au motif de cette victoire de 67. Quant à ceux qui... après 68 c'est-à-dire après la grande peur que pour la bourgeoisie constitua (et constitue encore !) mai 68 se sont découverts furieusement juifs là où la veille encore ils ne croyaient ni en "dieu" (???) ni en diable et dont certains se seraient même allègrement mangé un sandwich jambon-beurre le jour de Yom Kippour : je ne vois en eux que des imposteurs, même s'ils ont fini par croire ce qu'ils racontaient, pour lesquels l'affirmation "je suis juif" est au service du message : "... donc, je ne peux pas être de gauche". Belle mentalité...
2) du point du vue juif : c'est en bien des cas l'inverse, qui est vrai. En effet les français juifs n'ont pu sur le moment que saluer comme leurs compatriotes non-juifs de toute opinion (en dehors des forcenés) cette victoire de 67, en tant qu'elle consacrait le droit à l'existence -encore heureux- des habitants de l'Etat d'Israël. Mais il y a eu... tout ce qui a suivi, à commencer par une Occupation qui en Cisjordanie dure depuis maintenant plus de quarante-neuf ans. Or si j'en juge par ceux et celles des juifs qui m'honorent de leur amitié c'est sans plaisir aucun qu'ils ont continué à se revendiquer de cette "origine", dès lorsque désoramis elle était mise au service de cette politique. Certes il s'agit surtout de juifs français (dont il est question dans l'article) mais -pour en venir à votre remarque : à travers les contacts que je peux avoir avec des israéliens je n'ai pas l'impression qu'ils tirent grande fierté de la politique menée "au nom du peuple juif" par la fine équipe actuellement au pouvoir. -
au-delà de mes désaccords ponctuels, exprimés ci-dessus, il y a quelque chose qui me dérange terriblement dans cette expression : alternative "plus authentiquement individuelle". Car enfin on est en droit d'en penser ce que l'on veut mais si mai 68 fut pour beaucoup et reste à jamais un grand moment de leur vie c'est bien qu'il les révéla à eux-mêmes dans leur INDIVIDU : sous-entendre que ce combat aurait impliqué le moindre... abandon sur ce terrain, me paraît constituer un contresens. Ce n'est vrai que de ceux qui étaient embrigadés (en plus d'un cas, antérieurement déjà) dans des groupuscules mais ceux-là ne sont pas représentatifs, de la réalité de ce que l'on appelle "mai 68".
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en tout cas, une chose est sûre : c'est que celui ou celle qui en mai 68 aurait parlé de "dieu" (???), toutes religions confondues, serait passé pour un mischuganah. Et ce n'eût été que justice !
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