C’est bien connu, on ne peut pas être au four et au moulin en même temps. Autrement dit, on ne peut pas faire l’intifada sérieusement et travailler en même temps. Logique. Donc, ceux qui se voue actuellement corps et âme au cataclysme ambiant sont considérés comme sans emploi. Et qui dit chômeur, dit allocations. Oh, pas des fortunes, mais suffisamment pour survivre. Les profiteurs auraient tort de se priver. Non seulement ils sont indemnisés mais en plus, ils passent pour des héros. De quoi se plaint-on ? Quand on vous dit que c’est encore de la faute des Israéliens si les agitateurs sont autofinancés.
Noémie Grynberg 2002