Les descendants juifs de Hitler, Himmler, Goering et Goebbels
Commentaires
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Bonjour à tous,
J'ai été très émue par ce reportage magnifique et poignant à la fois, je comprends ce que ces fils de descendants nazis peuvent ressentir j'ai été extrêmement sensibles aux mots et à cette tendresse qu'avait la petite fille de nazi vis à vis de son grand père. Très beau reportage. -
Magnifique reportage sur France 3. Très émouvant, beaucoup d'empathie à travers les images, les paroles des juifs mais aussi des descendants nazis.
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Daniel Sibony se prend pour un Sage détenteur de l'ultime vérité, comme avant lui Sigmund Freud.
En 2004, après avoir assisté à ses prestation à l'AIU à un Colloque dont le thème était "Psychanalyse de l'antisémitisme " je l'avais rencontré au 119 rue la Fayette, et apostrophé au sujet des effets pervers de l'infidélité conjugale. Ma mère en avait beaucoup souffert. Moi et ma sœur par ricochet. Il m'a fallu "entrer en analyse" pour tenter de comprendre, mais ce sont des confessions au moment de la mort de parents qui m'ont éclairé.
Le donjouanisme ne serait donc pas tant l'effet d'une hyper-virilité, mais bien plutôt la nécessité pour un homme de se prouver, et de prouver au monde, que l'on est pas une femme après que l'on a été pris pour telle dans son enfance par un prêtre, ou un médecin, ce qui arrive très souvent, protégés qu'ils se savent par l'Ordre des médecins.
Daniel Sibony, qui ne l'a apparemment pas compris ou voulu le comprendre, y avait fait l'apologie des petites entorses à la fidélité conjugale. .
Membre du bureau, il avait prit la parole au colloque organisé par l'AIU après le Dr. Georges Gashnochi.
Il présidait le bureau et avait été le premier à prendre la parole. fustigeant les journalistes juifs du journal "Le Monde".
Il les accusait d'être affectés de "la haine de soi d'être juifs", vieux concept emprunté Théodore Lessing, qui en aurait souffert jusqu'à en mourir.
Et après Georges Gachnochi ce fut au tour de feu la psychanalyste Janine Chasseguet Smirgel de prendre la parole, pour fustigea les Finlandais qui avaient refusé de livrer des masques à gaz à Israël en 1990 (durant la guerre d'Irak) au prétexte qu'il s'agissait de matériels de guerre.
Dans psychanalyse, il y a anal, et comme d'après Jacques Lacan l'inconscient est structuré comme un langage, il n'y a rien d'étonnant à ce qu'elle se soit permis de faire du dramaturge et écrivain suédois Auguste Strindberg un malade resté fixé au stade sadique-anal.(bof)
Voltaire devait l'être aussi, qui avait, vers l'âge de 10 ans, peut-être comme Strindberg par ses grands-parents adoptifs, été sodomisé par les Jésuites (Cf. la Revue littéraire "Lire" de mai 2015, numéro consacré à Voltaire).
Après JSM ce fut au tour du psychiatre-psychanalyste lacanien (un brin terroriste) Charles Melman de s'esprimer (je ne saurais me rappeler ce qu'il a dit, puis de feu le sociologue-psychanalyste franco-israélien Emeric Deutsch, qui raconta qu'il avait reçu dans son cabinet une demande d'analyse venant d'un ex nazi, qui à cause de son nom l'aurait pris pour un Allemand en affinité avec le nazisme !
Une occasion pour lui de faire in vivo la "psychanalyse de l'antisémitisme".
Preuve aussi que les nazis n'étaient pas du tout hostiles à la psychanalyse, "science juive" puisqu'un parent d'Hermann Göring, aussi apparenté à Hitler, avait été placé à la tête du Göring Institut, sans doute parce qu'Hitler et Göring y voyaient la possibilité de s'introduire dans l'intimité des familles, et donc un moyen de les contrôler pour mieux les assujettir à leur religion, vue comme rivale de la freudienne.
Le suggère d'ailleurs la lecture de Château en forêt (de Norman Mailer).
Freud et Hitler avaient effectivement bien des points communs, outre leur villégiature à Berchstesgaden, leur . l'aversion envers les malades mentaux.
"Die Patienten sind ein Gesindel" professait Freud, qui confiait en privé qu'ils étaient de "la racaille", qu'ils l'insupportaient, qu'ils ne servaient qu'à ses recherches et à le faire vivre, qu'il vaudrait mieux en faire des cargaisons pour les couler.
Ce qui conformément à la thèse René Girard faisaient de Freud et Hitler des "rivaux mimétiques", et à celle de Thomas Man, des jumeaux en miroir, donc inversés et antithétiques. Norman Mailer voyait dans sa naissance incestueuse l'origine de la monstruosite d'Hitler (pour le psychanalyste Pierre Lassus comme pour moi c'est là dessus que porte le message biblique, bien que pour moi je le vois dans l'interdiction de consommer l'amour sur l'Arbre généalogique, ce qui en ferait l'arbre de mort et de complications à n'en plus finir, donc de la chute en enfer)
Or Freud pourrait bien avoir été le "fruit" d'un inceste père-fille. Jacob Nathansohn serait alors son père génétique, et Jakob Freud son père légal et adoptif, comme le suggère l'analyse de la psychanalyste Gabrielle Rubin dans "L'histoire familiale de Freud" (éd. Payot, 2002) . Gabrielle Rubin m'a dit l'avoir compris en lisant Marie Balmary ("L'homme aux Statues" - sous-titrée la faute cachée du père, rééditée chez Grasset en 1997, un livre que Pierre Lassus trouve génial),.
Pourquoi l'auteure n'a-t-elle pas cité Balmary à la source de sa thèse ? C'est que
Balmary était ostracisée par les freudiens. Gabrielle Rubin s'est donc réclamée des recherches de Marianne Krüll, une exégète allemande autorisée par la doxa freudienne, donc une source moins inavouable. Son "Freud, fils de Jacob" avait été publiée en traduction française en 1984 chez Gallimard dans la "Bibliothèque de l'inconscient" , collection alors dirigée par J-B. Pontalis Gabrielle Rubin a dû après cette thèse encore plus sulfureuse que celle de Balmary se "suicider" en commettant une erreur si grossière que même "un étudiant en première année de psychanalyse" ne la ferait pas - selon E. Roudinesco.
Gabrielle Rubin a ainsi commis l'erreur de faire d'Anna O une ex patiente de Freud alors que chacun sait qu'elle était une patiente - mais en fait selon moi de toute évidence la jeune maîtresse - de Josef Breuer. Victime d'une grossesse soi-disant nerveuse (dixit Ernest Jones, qui avait pour lui-même intérêt à avaliser le concept de grossesse "hystérique" en même temps que celui de "complexe d'Oedipe" en raison de son "amour" immodéré de la jeunesse).
Breuer avait ainsi fait hospitaliser sa maîtresse en Suisse, à Kreutzlingen, avant de fuir en catastrophe en Italie pour se réconcilier avec son épouse Mathilde, qui avait très mal supporté son étroite liaison avec "Anna O",, curieux pseudOnyme, du pOint de vue de l'inconscient "structuré comme un langage..
NB. Jacques Lacan était bien trop savant pour n'avoir pas tout de suite compris le nom du père (le "non dupe erre", l'inconscient étant "structuré comme un langage". La racine du délire psychanalytique viendrait ainsi de la "forclusion du nom du père" (de Freud). Il en fit une théorie générale sans dire plus clairement d'où il la tirait, sauf à proclamer son "retour à Freud" et à la situer en racine carrée de moins un.
Freud serait donc le fils de son grand-père maternel, selon Jacques Lacan (dont on sait que sa mère était la maîtresse de son grand-père paternel),
C'est bien pourquoi Jacques Lacan a convoqué Marie Balmary à venir le voir au 59, rue de Lille après qu'elle a osé publier sa thèse en 1979. Voir ce qu'elle dit de cette convocation dans sa préface à "Le sang des mots", d'Eva Thomas (livre réédité en 2002 chez DDB).
Eva Thomas, qui avait subi l'inceste paternel à l'âge de 15 ans. Elle avait lu Marie Balmary, Jeffrey-Moussaëff Masson et Marianne Krüll. ses trois lectures lui avait permis de lancer "SOS inceste" et d'écrire "Le viol du silence", réédité en poche en 2003 après parution en 1986 chez Aubier-Montagne, qui est aussi l'éditeur en 1984 de Jeffrey Moussaïeff Masson" (Le réel escamoté)
A noter que c'est Alfred Binet qui a premièrement inventé la psycho-analyse ( Cf. "Le Petit et le Grand Fétichisme"), dont Freud a emprunté la manière et le style, au point qu'on croirait que cette étude a été écrite par Freud. Freud,qui l''aurait lu et traduit en allemand, bien que cela ne figure pas dans la recension de ses œuvres).
A noter aussi que dans le gros "Dictionnaire international de psychanalyse" paru chez Calman Lévy en 2002 le psychanalyste Roger Perron prétend encore que les incestes réels sont exceptionnels, qu'il s'agit en fait de fantasmes œdipiens, alors que le Quai de la Rapée professait en 1997 qu'ils concernaient au moins 5 % des femmes. En France 2 millions de femmes l'auraient subi, était-il publié en mai 2010 dans France-Soir et sur Fr. 3. -
Bonjour Noémie, "L'Héritage Infernal" m'a profondément touché, principalement les interrogations de Matthias Goering et comment il expose sa problématique. Je souscris tout-à-faits aux commentaires de votre article. Je suis né en 1947 de père autrichien et dès l'âge de 15 ans j'ai traversé une période difficile face à ce père qui avait vécu les hitlerjugend et la wehrmacht. S'il était possible j'aimerais tellement pouvoir entrer en contact épistolaire ou autre avec Matthias qui vit paraît-il en Suisse. Je suis français par ma mère et ma grandmère. J'ai aujourd'hui 70 ans et je pourrais échanger avec lui des éléments déterminants de mon parcours de vie et les partager en tant que citoyen du monde, ce petit village rond qui tourne autour du soleil. Ma demande est sérieuse et je ne sais comment joindre cette personne digne d'intérêt.
Merci de m'apporter une réponse. Respectueusement, Boris. -
Bonjour Noémie, Marie-Pierre, Merci de ce film "L'Héritage infernal", qui m'a aussi beaucoup touchée, émue, comme Boris. Particulièrement la quête de Matthias Goering. Une quête de sublime, avec le doute de ne parvenir jamais à effacer les traces d'horreur en héritage, en ses gènes.
Cette grande ombre sur le destin de certains enfants d'Allemands nazis. Ce sujet traité avec sensibilité, pudeur.
Il y a 5 ans, j'ai rencontré par hasard une femme à Berlin, la nuit de Noël. Elle déambulait seule dans une rue, sur un vélo trop petit. Habillée bizarrement. Je lui avais demandé un renseignement, on a parlé sous les flocons de son secret, qu'elle portait dans une poche de son paletot, sur son cœur. Une photo de son père, en tenue de colonel du Reich. C'était une drôle de nuit, à la lueur d'un énorme sapin illuminé... Rencontre insolite, qui m'a poursuivie longtemps. Un jour j'ai réalisé ce que cette inconnue s'imposait: l'état de survie... Elle m'avait dit: , "j'ai rompu avec mon père, Mais .... je l'aime" - "je porte la Croix de l'Etoile Jaune".
J'y pense encore et je me suis promis d'écrire cette nuit, pour tenter une Délivrance à ces détresses diffuses, déchirées ... Qui révèlent que l'Humanité persiste, renaît.l'au-delà de l'Horreur, en sa chair même ! Malheureusement au prix de tant de souffrances.
C'est aussi le sentiment qui me reste de votre film. Magnifique.
Comme Boris , je souhaite rencontrer Matthias ... mais je ne sais pas exactement pourquoi. Bien à vous -
Ce film est bouleversant, outre son sujet, par la simplicité des témoignages. Sans aller jusqu'à vivre en Israël, il est de notre devoir de ne jamais oublier tous ces enfants, ces femmes, ces hommes dont la vie a fini au bout d'une ligne de chemin de fer. Ils doivent continuer à vivre en chacun de nous et pour cela, pour le respect de leur souffrance, nous ne devons jamais accepter un discours antisémite, même le plus léger ou le plus anodin. La mort de six millions d'innocents nous l'impose.
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Comme tout se qui touche à la dernière guerre je suis toujours en larmes , je me sens concernée, j‘ai dû vivre qques chose à cette époque ( née en 1953) j‘en suis persuadée , tous reportages ou Films me met dans des états pas possible .
En tous cas je suis très touchées par les descendants de nazis Göring etc... qui assument et se préoccupent des juifs. Bravo à eux .
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